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Stress hydrique: La Tunisie entre deux feux...

Houcine Rhili, expert en développement et en ressources en eau, a déclaré dans Midi Show de ce lundi, que la construction des stations de dessalement en Tunisie n'est pas un choix, mais une obligation.

Il a ajouté que la Tunisie est l'un des pays les plus touchés par le changement climatique et par le stress hydrique, relevant que les solutions adoptées ont, aussi, des répercussions malvenus sur l'environnement et sur l'économie nationale.

"Le fonctionnement des stations de dessalement a un impact négatif sur la salinité des eaux de mer et la faune maritime. Outre les effets sur l'environnement, ce processus nécessite la consommation de quantités colossales d'énergies fossiles, au moment où la Tunisie connaît un déficit énergétique qui ne cesse de s'aggraver", a-t-il précisé.

Rhili a, par ailleurs, proposé l'exploitation des eaux usées traitées, dans le domaine agricole. Il a indiqué aussi que la Tunisie dispose de 150 stations de traitement d'eaux usées, mais 4% seulement de leurs ressources sont utilisées dans l'irrigation.

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